

La Maison-Blanche envisage de substituer le Bitcoin à l’or dans ses réserves stratégiques
Le gouvernement américain pourrait être à l’aube d’un changement de paradigme majeur concernant sa politique sur les actifs numériques. Une nouvelle orientation stratégique, proposée par la Maison-Blanche, suggère de considérer le Bitcoin comme un actif de réserve équivalent à l’or. Cette annonce intervient dans un contexte de forte volatilité pour les cryptomonnaies, dont les cours ont récemment chuté suite à la publication d’indicateurs d’inflation américains plus élevés que prévu.
Une nouvelle doctrine pour les actifs numériques
Un groupe de travail de la Maison-Blanche sur les actifs numériques a récemment publié un rapport de 160 pages intitulé « Renforcer le leadership américain dans la technologie financière numérique ». Élaboré avec la participation des principaux départements et agences fédérales, dont le Trésor, le département du Commerce, la Securities and Exchange Commission (SEC), la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) et la Réserve Fédérale (Fed), ce document propose une refonte complète de l’approche américaine.
La recommandation la plus audacieuse est de développer une stratégie permettant aux États-Unis d’acquérir davantage de Bitcoins pour les intégrer à leurs réserves stratégiques. Le rapport insiste sur le fait que cette politique doit être mise en œuvre sans recourir à de nouvelles enveloppes budgétaires ni à une augmentation des impôts, afin de ne pas peser sur les contribuables américains. Bien que les méthodes de financement ne soient pas explicitement détaillées, les experts du secteur estiment que le gouvernement pourrait réallouer une partie de ses actifs existants, notamment en vendant une portion de ses réserves d’or pour acheter des Bitcoins. Le gouvernement américain, qui détient actuellement environ 200 000 Bitcoins, a réaffirmé son intention de ne pas les vendre et de les conserver comme un actif de réserve à long terme, au service des objectifs politiques nationaux.
Cadre réglementaire : entre interdiction et innovation
Le rapport officialise également une position ferme contre la création d’une monnaie numérique de banque centrale (MNBC). Conformément à un décret présidentiel et à une loi adoptée par la Chambre des représentants, la Réserve Fédérale ne pourra pas émettre ou gérer unilatéralement une monnaie numérique ; une telle initiative nécessiterait au préalable une législation spécifique votée par le Congrès.
Parallèlement, l’administration clarifie le statut des stablecoins adossés au dollar. La loi « GENIUS », récemment signée par le Président, instaure un cadre réglementaire précis pour ces actifs, avec des exigences claires en matière de licences, de réserves, de transparence et de protection des consommateurs. Les stablecoins sont désormais classés comme une catégorie d’actifs distincte, et non comme des valeurs mobilières ou des matières premières.
Le document préconise également une approche plus ouverte de la part des régulateurs bancaires. Il leur est demandé de ne pas restreindre l’accès aux services pour l’industrie des cryptomonnaies, mais plutôt d’appliquer des exigences de fonds propres qui reflètent fidèlement les risques associés. L’objectif est d’apporter plus de clarté et de transparence aux processus d’obtention de licences bancaires et d’accès aux comptes maîtres de la Fed, tout en soutenant l’innovation, notamment via des réglementations sur mesure pour les logiciels de portefeuilles entièrement décentralisés.
Lutte contre la criminalité et clarifications fiscales
La stratégie de lutte contre les activités illicites est également redéfinie. Plutôt que des mesures de répression générales qui pourraient freiner l’activité légitime, l’accent sera mis sur des « enquêtes ciblées », favorisées par un meilleur partage d’informations entre les secteurs public et privé.
Sur le plan fiscal, l’administration s’engage à clarifier plusieurs zones d’ombre, notamment le traitement des plus-values latentes sur les actifs numériques dans le calcul de l’impôt minimum des sociétés, la fiscalité des revenus issus du staking et du minage, ou encore les transactions de wrapping et unwrapping. L’application des règles sur les ventes fictives (wash sales) et la possibilité d’accorder des avantages fiscaux sont également à l’étude.
Selon Kang Bong-ju, expert au Centre Financier International, « ce rapport signale une orientation clairement pro-entreprise, visant à intégrer les actifs numériques dans le cadre légal tout en assouplissant la réglementation sur leur émission et leur circulation ». Il note cependant que « l’allègement des obligations de lutte contre le blanchiment d’argent pourrait compliquer l’identification des acteurs malveillants ». La pérennité de cette politique après un éventuel changement d’administration reste la principale incertitude.
Le marché réagit à l’inflation américaine
Cette potentielle réorientation stratégique intervient alors que le marché des cryptomonnaies fait face à une forte turbulence. Le 15 août, vers 10h00, le Bitcoin s’échangeait autour de 118 000 $, en baisse de plus de 4 % sur 24 heures. La veille, il avait pourtant battu son record historique en dépassant les 124 200 $. L’Ethereum a suivi une tendance similaire, chutant d’environ 3 % pour s’établir à 4 580 $, après avoir frôlé les 4 770 $.
Cette correction brutale s’explique par la publication, le 14 août, de l’indice des prix à la production (IPP) américain pour le mois de juillet. Celui-ci a augmenté de 0,9 % par rapport au mois précédent, déjouant largement les prévisions des analystes qui tablaient sur une hausse de 0,2 %. Considéré comme un indicateur avancé de l’inflation des prix à la consommation, cet indice a ravivé les craintes inflationnistes.
Avant cette publication, des données macroéconomiques plus faibles avaient renforcé l’espoir que la Réserve Fédérale abaisse ses taux d’intérêt dès le mois de septembre. Ces anticipations avaient provoqué un afflux de capitaux vers les actifs à risque comme les cryptomonnaies, entraînant leur envolée. Cependant, les chiffres de l’IPP ont douché cet optimisme. Selon l’outil FedWatch du CME Group, la probabilité d’une baisse des taux en septembre a reculé, tandis que la possibilité d’un maintien des taux au niveau actuel a refait surface, passant de 0 % à 7,9 %. Ce changement de perspective a suffi à inverser la tendance sur le marché des cryptomonnaies.

Porsche SE abaisse ses prévisions de bénéfices et se tourne vers le secteur de la défense
La holding Porsche SE, actionnaire majoritaire de Volkswagen, a revu à la baisse ses prévisions de bénéfices pour l’année en cours. Cette décision fait suite aux difficultés rencontrées par ses participations clés, Volkswagen et Porsche AG. Face à un secteur automobile en crise, l’entreprise voit désormais des opportunités de croissance dans le domaine de la défense et de la sécurité.
Des prévisions de bénéfices revues à la baisse
La société, cotée au DAX, anticipe désormais un bénéfice après impôts, hors effets exceptionnels, compris entre 1,6 et 3,6 milliards d’euros. La prévision précédente se situait dans une fourchette de 2,4 à 4,4 milliards d’euros. Cette annonce a eu un impact immédiat sur les marchés, l’action Porsche SE figurant parmi les plus fortes baisses de l’indice allemand en début de séance, avec un recul temporaire de 0,5 %.
Des résultats semestriels en net recul
Cette révision des objectifs s’explique par des performances décevantes au premier semestre. Le bénéfice ajusté de la holding a atteint 1,1 milliard d’euros, soit près de la moitié du résultat enregistré sur la même période l’année précédente. En incluant les variations d’évaluation des participations, le bénéfice net s’est effondré, passant de 2,1 milliards à seulement 0,3 milliard d’euros. L’endettement net, quant à lui, reste maîtrisé, s’élevant à 4,9 milliards d’euros à la mi-année, et la société maintient son objectif de le contenir dans un corridor de 4,9 à 5,4 milliards d’euros d’ici la fin de l’année.
Un secteur automobile confronté à de multiples défis
L’industrie automobile allemande est actuellement sous forte pression. Elle subit les effets combinés des droits de douane américains, d’une demande en forte baisse en Chine – l’un des marchés les plus importants au monde – et du ralentissement de l’économie européenne. La baisse significative des bénéfices de Volkswagen et de Porsche AG au deuxième trimestre a ainsi directement impacté les résultats de la holding Porsche SE. La perte de parts de marché en Chine représente un défi majeur pour l’entreprise, qui détient la majorité des actions ordinaires de Volkswagen et, par conséquent, des parts dans de nombreuses autres marques automobiles allemandes.
Une nouvelle orientation stratégique vers la défense
Face à ces difficultés, Porsche SE cherche des solutions et se tourne vers le secteur de la défense comme relais de croissance. Dans un contexte géopolitique en pleine mutation et face à des besoins croissants en matière de sécurité, l’entreprise estime que ce secteur présente un potentiel de développement considérable dont elle entend profiter. Forte de succès passés, comme sa participation dans la société Isar Aerospace, Porsche SE souhaite investir dans d’autres domaines technologiques. L’entreprise cible notamment les systèmes satellitaires et de capteurs, la cybersécurité et les systèmes logistiques.
Diversification sans changer l’ADN de l’entreprise
Hans Dieter Pötsch, président du directoire de Porsche SE, a précisé cette nouvelle orientation : « Sur notre chemin vers une plateforme d’investissement diversifiée, nous suivons de très près les thèmes de la capacité de défense, de la sécurité et de la résilience européenne. Nous voulons nous engager davantage dans le portefeuille lié à la défense, sans pour autant modifier notre orientation fondamentale vers les technologies de la mobilité et de l’industrie ». Cette stratégie vise à élargir le champ d’action de la holding tout en capitalisant sur son expertise technologique.

Figma entre en Bourse avec fracas : la plus grande IPO tech américaine soutenue par le capital-risque depuis des années
Une valorisation de près de 20 milliards de dollars dès l’introduction
Figma, la start-up californienne spécialisée dans les logiciels de design collaboratif, a marqué un tournant pour le marché des introductions en Bourse américaines. Mercredi soir, l’entreprise a fixé le prix de son IPO à 33 dollars par action, au-dessus de la fourchette prévue entre 30 et 32 dollars. Cette valorisation dépasse les attentes et reflète un fort intérêt des investisseurs. Elle confère à Figma une capitalisation boursière d’environ 19,3 milliards de dollars, sur la base d’un total de 585 millions d’actions en circulation.
La cotation de Figma débute ce jeudi à la Bourse de New York (NYSE), symbolisant un retour de la confiance dans les IPO technologiques, longtemps mises à l’écart sur fond d’incertitude économique.
Un marché des IPO en pleine reprise en 2025
L’arrivée de Figma sur les marchés s’inscrit dans une dynamique positive pour les entreprises technologiques cette année. Des sociétés comme Circle Internet Group (CRCL) et CoreWeave (CRWV) ont déjà connu des débuts spectaculaires en Bourse : Circle a vu son action grimper de 168 % le jour de son introduction et afficher depuis une hausse de plus de 510 % ; CoreWeave, quant à elle, a progressé de plus de 160 % depuis sa cotation en mars, malgré un démarrage plus modeste.
Avec cette opération, Figma devient la plus grande entreprise technologique américaine soutenue par le capital-risque à entrer en Bourse depuis plusieurs années. Pour un marché du capital-risque en quête de liquidités, cette IPO constitue un signal positif, apportant un peu d’oxygène après une période de ralentissement prolongée.
Levée de fonds et répartition des actions
L’IPO permettra à Figma de lever environ 1,2 milliard de dollars, grâce à la vente de 36,94 millions d’actions. Parmi celles-ci, 12,47 millions seront émises par l’entreprise elle-même, tandis que les actionnaires existants céderont 24,46 millions de titres. Cette répartition montre à la fois la volonté de l’entreprise de se renforcer financièrement et celle de certains investisseurs de sécuriser leurs gains.
Un revirement stratégique après l’échec du rachat par Adobe
La réussite de cette introduction en Bourse intervient deux ans après un tournant majeur pour Figma. En 2023, l’entreprise avait renoncé à son projet de rachat par Adobe, d’un montant de 20 milliards de dollars, en raison des objections soulevées par les autorités européennes de la concurrence. Cette fusion entre deux géants du design numérique avait été jugée problématique pour le maintien d’un marché équitable.
Le PDG Dylan Field a su repositionner l’entreprise dans une logique d’indépendance, séduisant à nouveau les investisseurs par la croissance organique de Figma, sa base d’utilisateurs engagée et son modèle collaboratif largement adopté dans le secteur technologique.
Une dynamique qui pourrait se poursuivre
Si l’action Figma enregistre une envolée lors de sa première séance, elle rejoindra le cercle restreint des sociétés tech ayant réussi leur entrée sur les marchés publics en 2025. Dépassant déjà les prévisions initiales de prix, qui oscillaient entre 25 et 28 dollars selon les estimations internes à l’entreprise, Figma confirme l’engouement qu’elle suscite et renforce son image de licorne de référence.
Alors que Wall Street continue d’observer avec attention chaque nouvelle introduction dans le secteur technologique, Figma ouvre peut-être la voie à une nouvelle génération de sociétés innovantes prêtes à franchir le pas de la Bourse.

Un bar secret à Paris : L’Épicier, une expérience cachée à ne pas manquer
À Paris, les bars cachés, aussi appelés speakeasy, continuent de séduire malgré la popularité croissante des terrasses dès que le soleil pointe le bout de son nez. L’Épicier, une nouvelle adresse discrète mais prometteuse, en est la preuve vivante. Situé rue Notre-Dame de Nazareth, ce bar singulier est dissimulé derrière la façade anodine d’une épicerie de quartier.
Un concept signé par une équipe expérimentée
Derrière ce lieu original, on retrouve Marie, Yoan et Tacos, les créateurs du célèbre Lavomatic. Le trio récidive avec un nouveau bar insolite, imaginé comme un passage secret derrière un étal d’épicerie. Mais attention, pour y accéder, il ne suffit pas d’ouvrir une seule porte : une fois l’entrée franchie, une seconde porte dissimule le véritable joyau du lieu.
Une ambiance chaleureuse et décalée
Dès les premiers pas dans L’Épicier, le décor surprend. Au plafond, des lanternes colorées flottent dans une atmosphère tamisée. Le sol est recouvert de tapis orientaux, et les assises varient entre tabourets classiques, balançoires suspendues pour les amateurs d’originalité, et petits sièges bas installés face à des banquettes garnies de coussins moelleux. Les tables basses, quant à elles, sont détournées de leur usage premier, ornées de véritables panneaux STOP, apportant une touche décalée et urbaine à l’ensemble.
Une carte aux accents orientaux
Côté cocktails, la carte propose une véritable invitation au voyage. Les noms des créations évoquent des contrées lointaines, à l’image du mystérieux « Rawhajpoutalah », une composition audacieuse mêlant sirop maison de fève tonka et café, jus de citron, blanc d’œuf, fleur d’oranger, liqueur Kahlúa, whisky et quelques gouttes d’un bitter old fashioned signé Fee Brothers.
Autre coup de cœur : le « Tété du Bled », véritable hommage à la culture marocaine. Présenté dans une théière traditionnelle et accompagné d’un petit verre, ce cocktail mêle habilement Oleo saccharum de citron vert, menthe marocaine fraîche, rhum cubain, soda maison au thé à la menthe et un subtil spray d’absinthe Pernod. Il peut être dégusté en solo ou partagé, selon l’envie.
Une adresse confidentielle mais prometteuse
L’Épicier ne devrait pas rester dans l’ombre bien longtemps. Son concept soigné, son ambiance immersive et sa carte inventive en font déjà l’un des bars les plus intrigants du moment dans la capitale. Une adresse à découvrir sans tarder pour les amateurs de lieux cachés et d’expériences hors du commun.

Nouveaux Mystères de l’Univers : Galaxies Cachées et Fusions de Trous Noirs Redéfinissent le Cosmos
L’Univers ne cesse de surprendre les astronomes, révélant des voisins insoupçonnés de la Voie lactée et des collisions titanesques de trous noirs. Deux découvertes récentes, issues de recherches internationales, offrent un éclairage inédit sur la formation des galaxies et l’évolution des objets les plus extrêmes de notre cosmos.
Des Galaxies Orphelines en Orbite autour de la Voie lactée
Des chercheurs de l’université de Durham ont récemment dévoilé, grâce à des simulations numériques avancées, l’existence possible de dizaines de petites galaxies presque invisibles, gravitant silencieusement autour de la Voie lactée. Surnommées « galaxies orphelines », ces entités se sont formées lorsque l’attraction gravitationnelle de notre galaxie a arraché à de nombreux satellites leur enveloppe de matière noire, les rendant quasiment indétectables.
L’enjeu scientifique est de taille : découvrir ces galaxies cachées permettrait de valider le modèle de la Matière noire froide lambda (ΛCDM), aujourd’hui référence pour expliquer la structure et l’évolution de l’Univers. Selon cette théorie, seulement 5 % de l’Univers est constitué de matière ordinaire, tandis que la matière noire froide et l’énergie sombre en composent la quasi-totalité.
Jusqu’ici, la présence de ces mini-galaxies n’était confirmée ni dans les simulations, ni par les télescopes. Désormais, de nouveaux outils comme la caméra LSST de l’Observatoire Rubin pourraient permettre de les détecter enfin, renforçant notre compréhension de la façon dont les galaxies grandissent et s’organisent dans l’espace.
Des Trous Noirs Géants et des Fusions Inédites
Parallèlement à cette chasse aux galaxies perdues, une autre découverte fascine la communauté scientifique : la détection d’une collision record entre deux trous noirs massifs. L’événement, nommé GW 231123, a été enregistré le 23 novembre 2023 et représente la fusion la plus massive jamais observée par ondes gravitationnelles, donnant naissance à un objet plus de 225 fois plus lourd que le Soleil.
Ce qui interpelle les spécialistes, c’est que chacun des trous noirs impliqués dépassait la masse limite théorique permise par l’effondrement d’une étoile seule. Les chercheurs pensent donc qu’ils sont le fruit de précédentes fusions, illustrant à quel point l’Univers est un lieu de rencontres et de transformations extrêmes.
Mark Hannam, physicien à l’université de Cardiff, souligne : « Cette observation remet en cause les modèles classiques de formation des trous noirs. Nous devons repenser nos idées sur la croissance de ces objets énigmatiques. »
La Cosmologie Moderne Face à de Nouveaux Défis
Ces deux avancées illustrent la vitalité de la cosmologie moderne. La découverte possible de galaxies satellites ultra-faibles et l’analyse des signaux d’ondes gravitationnelles issues de fusions de trous noirs ouvrent des perspectives inédites : elles questionnent la validité de nos modèles actuels et enrichissent notre compréhension des lois qui régissent l’Univers.
L’essor des nouvelles technologies d’observation, associé à la puissance des supercalculateurs, permet désormais d’explorer des zones jusque-là inaccessibles et de révéler les secrets les plus enfouis du cosmos. Que ce soit à travers l’étude des structures galactiques ou des événements extrêmes comme les fusions de trous noirs, notre regard sur l’Univers continue d’évoluer, porté par une quête de connaissances sans limite.

La Quequetterie : le coffee-shop le plus audacieux et sucré de Paris
Paris regorge d’adresses insolites, mais certaines parviennent à surprendre même les plus avertis. Au cœur du deuxième arrondissement, un petit coin gourmand attire tous les regards et attise la curiosité des amateurs de douceurs : La Quequetterie. Installé rue d’Aboukir, ce coffee-shop a rapidement gagné sa réputation grâce à une spécialité aussi originale que décalée : des gaufres maison généreusement garnies, à la forme pour le moins suggestive.
Depuis son ouverture il y a près d’un an, La Quequetterie n’a cessé de susciter l’enthousiasme et l’étonnement, supplantant l’ancien restaurant Fuumi qui était connu pour ses sushis-burritos. Ce nouveau repère, pensé pour les amateurs de street-food sucrée, invite les plus gourmands à vivre une expérience à la fois drôle et délicieuse.
Ici, on oublie la gaufre traditionnelle. Les créations de La Quequetterie prennent la forme d’un clin d’œil malicieux, tout en misant sur le goût et la générosité. Les curieux affluent pour savourer ces gaufres moelleuses, parfois recouvertes de nappages appétissants et de garnitures originales. L’aspect ludique des pâtisseries fait sourire, mais c’est surtout la qualité de la pâte et l’originalité des saveurs qui séduisent les clients dès la première bouchée.
La carte joue la carte de l’audace avec des recettes aux noms évocateurs comme Sexy Coconut, Black and White, Sugar Daddy, ou encore la fameuse Licorne. Chaque création peut être adaptée selon les envies, avec des options sans gluten pour que chacun puisse en profiter. Et pour ne rien enlever à l’expérience, La Quequetterie propose aussi une version féminine de sa gaufre signature, la « foufoune », tout aussi soignée et gourmande.
L’originalité du concept n’a pas tardé à faire le tour des réseaux sociaux. Les photos des créations ludiques et colorées s’invitent sur les comptes Instagram des foodies parisiens, contribuant au succès viral de l’adresse. Au-delà de la provocation assumée, c’est l’envie de surprendre et de régaler qui anime toute l’équipe de La Quequetterie.
Que l’on vienne pour s’amuser ou simplement pour satisfaire une envie de sucré, La Quequetterie propose une parenthèse légère et gourmande en plein centre de Paris. Une adresse qui assume son humour et son audace, sans jamais négliger la qualité de ses produits, et qui s’est imposée en un temps record comme l’un des spots incontournables pour les amateurs de street-food sucrée dans la capitale.
À la fois impertinente et conviviale, La Quequetterie continue d’attirer les gourmands, les curieux et tous ceux qui aiment se laisser surprendre, prouvant que, même dans un Paris où l’offre culinaire est foisonnante, il est encore possible de se démarquer avec créativité et bonne humeur.

Zverev atteint les demi-finales à Halle malgré un malaise en cours de match
La préparation d’Alexander Zverev pour Wimbledon se poursuit avec succès à Halle, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Malgré des problèmes physiques inattendus, le meilleur joueur allemand est parvenu à décrocher son billet pour les demi-finales du tournoi ATP.
Un début de match agité
Dès les premiers échanges contre l’Italien Flavio Cobolli, classé 24e mondial, Zverev a semblé prendre le dessus en réalisant un break rapide. Mais au cours du deuxième jeu, alors que le score affichait 40-40, l’Allemand s’est accroupi en fond de court et a fait signe à l’arbitre qu’il devait quitter le terrain en urgence pour se rendre aux toilettes.
Peu après, de retour sur le court, il a indiqué à son clan qu’il avait été victime de vomissements. « Avant le match, tout allait bien. Puis, soudainement, je me suis senti très mal. J’ai quitté le terrain pour vomir. Je n’avais jamais vécu ça auparavant », a confié Zverev après la rencontre. Malgré ce moment difficile, il estime avoir bien réagi : « Ensuite, je pense que j’ai livré un bon match. »
Un adversaire tenace et un coup involontaire
Progressivement remis de son malaise, Zverev a retrouvé ses sensations. Même lorsqu’il s’est accidentellement frappé le genou gauche avec sa raquette en exécutant un smash pour mener 3-1, il a réussi à en rire, signe que le pire était passé. Pour autant, la rencontre fut loin d’être une promenade de santé.
Cobolli, qui s’était illustré à Hambourg avant Roland-Garros, s’est montré combatif, tenant tête au numéro trois mondial. Malgré six occasions de break, l’Italien n’est jamais parvenu à faire réellement douter Zverev. Ce dernier a su rester solide dans les moments importants, remportant la première manche 6-4 et s’imposant au tie-break dans la seconde (8-6).
Cap sur les demi-finales face à Medvedev
Avec cette victoire, Alexander Zverev se qualifie pour les demi-finales du tournoi sur gazon de Halle. Il y affrontera le Russe Daniil Medvedev, qui a éliminé l’Américain Alex Michelsen en deux sets (6-4, 6-3). La rencontre promet d’être intense entre deux membres du top 10 mondial.
Zverev, champion olympique en 2021, vise à Halle son tout premier titre sur gazon. Le tournoi est doté d’une récompense totale de 2,522 millions d’euros. Cette performance tombe à point nommé, à quelques jours du coup d’envoi de Wimbledon, où l’Allemand espère confirmer son retour au plus haut niveau.

4G et LTE : quelles véritables différences ?
Les termes 4G et LTE sont souvent utilisés de manière interchangeable, ce qui peut prêter à confusion. Pourtant, il existe bel et bien des différences notables entre ces deux technologies mobiles, tant en matière de normes que de performances. Décryptage d’une distinction plus complexe qu’il n’y paraît.
Des standards multiples derrière la 4G
Lorsque l’Union internationale des télécommunications (UIT) a défini les critères techniques de la 4G en 2008, plusieurs technologies ont été regroupées sous cette appellation. Parmi elles, le WiMAX, la HSPA+ et la LTE. Toutefois, ces premières versions n’atteignaient pas encore les débits exigés pour être considérées comme de la “vraie” 4G selon les normes IMT-Advanced.
C’est avec l’arrivée de la LTE-Advanced et de la norme WirelessMAN-Advanced que les véritables performances 4G ont commencé à être atteintes. La LTE-Advanced est une évolution de la LTE classique, proposant des débits beaucoup plus élevés et une meilleure efficacité dans la gestion du réseau.
Pourquoi la LTE a-t-elle été appelée 4G ?
Malgré des performances inférieures, la LTE a pu bénéficier de l’étiquette “4G” pour des raisons essentiellement commerciales. À l’époque, de nombreux opérateurs avaient déjà investi massivement dans cette technologie. L’UIT a donc autorisé l’usage du terme “4G” pour ces réseaux, bien qu’ils ne respectaient pas encore totalement les exigences techniques. D’où l’apparition des expressions “fausse 4G” pour la LTE classique, et “vraie 4G” pour la LTE-Advanced et ses successeurs.
Des différences de débits notables
La LTE dite “classique” permet des vitesses de téléchargement allant jusqu’à 100 Mbps et des vitesses de téléversement pouvant atteindre 50 Mbps. En comparaison, la LTE-Advanced, considérée comme de la “vraie 4G”, peut monter jusqu’à 1 Gbps en téléchargement et 500 Mbps en upload. Soit une différence de performance majeure, notamment pour les usages gourmands en données comme le streaming 4K ou les jeux en ligne.
Et la 4G+ dans tout ça ?
Avec la diversification des appareils et des infrastructures, les opérateurs ont introduit différentes catégories techniques pour désigner les performances réelles atteignables. Cela a conduit à la création de termes simplifiés comme 4G+, voire 4G++, qui correspondent à des évolutions intermédiaires entre la LTE et la LTE-Advanced.
Voici un aperçu des principales catégories et de leurs débits théoriques :
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Catégorie 4 : 150 Mbps en téléchargement, 50 Mbps en upload
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Catégorie 7 : 300 Mbps / 100 Mbps
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Catégorie 9 : 450 Mbps / 50 Mbps
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Catégorie 10 : 450 Mbps / 100 Mbps
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Catégorie 12 : 600 Mbps / 100 Mbps
Ces chiffres représentent des vitesses maximales en conditions optimales. En réalité, peu d’utilisateurs atteignent ces sommets avec un smartphone en situation de mobilité. Les 1 Gbps promis par la LTE-Advanced ne sont réellement accessibles qu’en utilisant un point d’accès fixe à faible mobilité, comme une box 4G très haut débit.
Une avancée continue vers la 5G
En résumé, la LTE est une norme précurseure de la 4G, tandis que la LTE-Advanced en est l’expression la plus aboutie. Si les deux peuvent être appelées “4G”, elles ne proposent pas les mêmes performances. L’introduction de la 4G+ a permis aux opérateurs de mieux distinguer les niveaux de débits offerts, en attendant que la 5G prenne définitivement le relais avec des vitesses encore plus élevées et une latence réduite.

La série record du Dax se poursuit, mais les risques de correction persistent
La Bourse allemande a maintenu sa dynamique positive ce jeudi, à la veille d’une décision cruciale de la Banque centrale européenne (BCE) sur ses taux directeurs. Le Dax, principal indice de Francfort, a atteint un nouveau sommet historique à 24 399 points, progressant encore de 0,31 % en milieu de journée pour se stabiliser à 24 366 points.
Le MDax, qui regroupe les valeurs moyennes, a également poursuivi sa hausse en atteignant 31 147 points, soit son plus haut niveau depuis trois ans, avec un gain de 0,38 %. Sur l’année, il rivalise avec le Dax, les deux indices affichant une performance de plus de 20 %.
Le SDax, dédié aux petites capitalisations, s’est lui aussi illustré en repassant pour la première fois depuis 2021 au-dessus du seuil symbolique des 17 000 points. Quant à l’EuroStoxx 50, l’indice phare de la zone euro, il a progressé de 0,4 %.
L’attention des investisseurs se tourne désormais vers la BCE, qui devrait annoncer en début d’après-midi une baisse de 25 points de base de son taux directeur. Selon Jürgen Molnar, stratège marchés chez RoboMarkets, cette décision est déjà anticipée par les marchés. Ce qui comptera davantage sera le ton adopté par la présidente Christine Lagarde lors de sa conférence de presse. « Le marché table encore sur une nouvelle baisse des taux cette année et pourrait réagir négativement si Lagarde adopte un ton trop prudent », avertit Molnar.
Par ailleurs, une rencontre importante est attendue ce jeudi en soirée, heure d’Europe centrale, entre le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz (CDU) et le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche. Les discussions devraient porter sur la guerre en Ukraine, les relations au sein de l’OTAN et les tensions commerciales.
Du côté des valeurs individuelles, plusieurs ont été influencées par des changements de recommandations d’analystes. Le titre Bayer a bondi de 5 %, soutenu par une recommandation à l’achat de Goldman Sachs. En revanche, Airbus a perdu 2 %, après que Citigroup a retiré son conseil à l’achat sur le constructeur aéronautique.
Heidelberg Materials a connu un regain d’intérêt après une phase de consolidation, enregistrant une hausse de 3,4 %, ce qui le place juste derrière Bayer parmi les meilleures performances du Dax. Le spécialiste des matériaux de construction figure d’ailleurs parmi les valeurs les plus solides pour 2025 au sein de l’indice.
Enfin, Formycon, entreprise de biotechnologie, a obtenu l’autorisation de commercialiser son biosimilaire du Lucentis, un traitement ophtalmologique, au Brésil. Cette annonce a permis à l’action de grimper de 4,8 % dans le SDax.

Un moment de détente à deux : massage sur mesure et bain flottant dans un spa d’exception à Paris
Situé au cœur du Quartier Latin, Clemens se distingue comme le tout premier spa aquatique de Paris, offrant une expérience de bien-être immersive dans un cadre historique. Niché dans d’anciennes caves voûtées, cet établissement unique en son genre invite les couples à vivre un véritable rituel sensoriel, alliant relaxation profonde et intimité.
Dès l’arrivée, l’atmosphère feutrée du spa enveloppe les visiteurs dans un cocon de sérénité. Le rituel débute par une mise en connexion douce : assis face à face, les amoureux sont invités à se retrouver dans un moment de présence partagée, simplement en se tenant la main. C’est dans ce climat apaisé que les praticiennes prennent ensuite le relais, chacune se consacrant à un massage personnalisé, parfaitement adapté aux besoins de chacun.
L’huile de massage, délicatement parfumée, est appliquée avec soin, procurant une sensation de confort immédiat sans laisser de film gras. Chaque geste est précis, chaque pression mesurée, pour une détente totale du corps et de l’esprit. Le respect du rythme de chacun est au cœur de l’expérience : à la fin du soin, un temps de pause est prévu pour prolonger les bienfaits du massage.
Mais l’expérience ne s’arrête pas là. Le rituel se poursuit dans un bassin privatif, exclusivement réservé pour une durée de 1h15. Là, dans une eau maintenue à 35°C et enrichie en sel d’Epsom, les corps flottent presque en apesanteur, recréant la sensation unique de flottaison en mer Morte. Ce bain flottant, véritable parenthèse de lâcher-prise, amplifie les effets de relaxation.
Tout est pensé pour optimiser le confort : douche à disposition, appuie-têtes flottants, sérum physiologique pour les yeux, banquette de repos et même une ambiance sonore apaisante diffusée sous l’eau. Ce niveau de détail témoigne de l’attention portée à chaque étape du parcours bien-être.
Au fil du temps, Clemens a su affiner ses prestations en tenant compte des retours de sa clientèle. Grâce à cette approche attentive, le spa s’est imposé comme une adresse incontournable pour les amateurs de détente à Paris. Les effets du sel d’Epsom sont d’ailleurs scientifiquement reconnus : une heure de flottaison équivaut à deux voire trois heures de repos profond.
En ressortant, les visages sont apaisés, les corps régénérés, et les esprits allégés. Une expérience unique à vivre en duo, idéale pour se retrouver et partager un moment hors du temps dans l’un des lieux les plus enchanteurs de la capitale.