

Fin de saison en WNBA : les Wings surprennent, les Lynx se préparent pour les playoffs
La saison régulière 2025 de la WNBA s’est achevée ce jeudi avec des fortunes diverses pour les équipes. Tandis que les Dallas Wings ont conclu une année difficile par une victoire de prestige, les Minnesota Lynx ont validé leur statut de prétendante au titre en choisissant leur adversaire pour le premier tour des playoffs.
Une victoire pour l’honneur à Dallas
À Arlington, au Texas, les Dallas Wings (10-34) ont terminé leur saison décevante sur une note positive en s’imposant largement 97-76 face au Phoenix Mercury (27-17), une équipe pourtant qualifiée pour les playoffs. Cette victoire permet aux Wings de sauver l’honneur après une saison marquée par une série de 11 défaites en 12 matchs pour commencer, et de 10 défaites sur les 11 dernières rencontres.
Portées par une Paige Bueckers en état de grâce, les Wings ont pris le contrôle du match dès la fin du premier quart-temps. La jeune star a mené son équipe avec 24 points, 8 rebonds et 7 passes décisives. Bien secondée par Aziaha James, sortie du banc pour inscrire 18 points et capter 8 rebonds, l’équipe a surclassé Phoenix 57-32 dans les deuxième et troisième quart-temps. Côté Mercury, l’ancienne joueuse des Wings, Satou Sabally, a été la meilleure marqueuse avec 14 points. Malgré cette victoire, Dallas conserve les meilleures chances d’obtenir le premier choix de la draft pour la deuxième année consécutive.
Après le match, Bueckers s’est adressée à la foule avec un message d’espoir : « Les résultats vont arriver, je vous le promets. Continuez de nous soutenir. »
Paige Bueckers, une rookie déjà historique
La performance de Paige Bueckers vient couronner une saison de rookie exceptionnelle qui devrait, sauf énorme surprise, lui valoir le titre de « Rookie de l’Année ». Avec les 24 points inscrits jeudi, elle a porté son total à 692 points, devenant ainsi la troisième meilleure marqueuse de l’histoire de la WNBA pour une première saison, dépassant A’ja Wilson.
Cinquième meilleure marqueuse de la ligue (19,1 points par match) et neuvième meilleure passeuse (5,3 passes), elle a survolé la concurrence. Ses principales rivales, Sonia Citron et Kiki Iriafen des Washington Mystics, bien que talentueuses, se sont probablement neutralisées dans la course à ce trophée. Bueckers a également marqué les esprits avec des performances mémorables, dont un match à 44 points contre les Los Angeles Sparks le 20 août, établissant un nouveau record pour une rookie.
L’avenir incertain du coaching
Malgré deux saisons consécutives avec un bilan très faible, l’entraîneur Chris Koclanes devrait conserver son poste. Arrivé en même temps que le nouveau manager général Curt Miller et la superstar en devenir Paige Bueckers, 2025 est considérée comme la première véritable année d’un nouveau cycle de reconstruction. Miller a personnellement choisi Koclanes, et il semble peu probable qu’il s’en sépare après une seule saison, malgré les longues séries de défaites et des choix tactiques parfois discutés. La patience semble être le maître-mot à Dallas.
Les Lynx choisissent leur destin en playoffs
Pendant ce temps, à Minneapolis, les Minnesota Lynx ont dominé les Golden State Valkyries 72-53 dans un match dont l’enjeu était crucial. Une victoire assurait aux Lynx d’affronter cette même équipe de Golden State, une franchise d’expansion qu’ils ont battue quatre fois en quatre confrontations cette saison. Une défaite les aurait opposés à Seattle, une équipe qui les a vaincus à deux reprises.
Les Lynx ont donc choisi leur adversaire et aborderont le premier tour des playoffs avec un avantage psychologique certain.
Napheesa Collier dans l’histoire, en route vers le titre de MVP ?
La star des Lynx, Napheesa Collier, a profité de ce dernier match pour entrer dans un cercle très fermé. En réussissant 3 de ses 4 tirs à trois points, elle est devenue la deuxième joueuse de l’histoire de la WNBA, après Elena Delle Donne en 2019, à atteindre le fameux seuil du « 90-50-40 » : 90 % de réussite aux lancers francs, 50 % aux tirs et 40 % à trois points sur une saison.
Sa coach, Cheryl Reeve, n’a pas manqué de souligner cet exploit pour plaider sa cause dans la course au titre de MVP (Most Valuable Player) : « C’était un objectif ambitieux que nous avions fixé avec elle. Les chiffres ne mentent pas. Les votants devraient en tenir compte… Napheesa Collier a été la meilleure joueuse de la WNBA cette saison et mérite d’être MVP. »

Xiaomi : une menace grandissante pour Tesla sur le marché de la voiture électrique
Le géant de la tech Xiaomi, connu pour ses smartphones, a fait une entrée spectaculaire sur le marché automobile il y a à peine un an. Son premier véhicule, la berline SU7, est déjà un succès commercial retentissant, défiant les pronostics et prouvant que le passage de l’électronique à l’automobile peut être une réussite fulgurante.
Une technologie de batterie promettant de pulvériser les records
Alors que le succès de la SU7 se confirme, Xiaomi prépare déjà la suite et ne cache pas ses ambitions de dominer le secteur grâce à une innovation technologique majeure. Les informations qui nous parviennent du site chinois 36kr indiquent que la future « Xiaomi Car » pourrait être proposée en deux versions, se distinguant principalement par leur batterie.
La première serait équipée d’une batterie LFP (Lithium Fer Phosphate) « Blade » du constructeur BYD, une technologie reconnue pour sa fiabilité et sa sécurité. Cependant, c’est la seconde version qui suscite le plus d’intérêt. Elle embarquerait une batterie Qilin, conçue par le géant CATL. Cette dernière repose sur une technologie NMC innovante qui intègre les cellules directement dans le châssis du véhicule. Cette approche permet une densité énergétique exceptionnelle, promettant une autonomie d’environ 1000 kilomètres en une seule charge. De plus, elle offrirait une recharge ultra-rapide, passant de 10 % à 80 % en seulement 10 minutes.
À titre de comparaison, la Tesla Model S Grande Autonomie affiche 652 km, tandis que la Model 3 Performance atteint 530 km. Bien que Xiaomi ne soit pas le premier à atteindre ce cap symbolique des 1000 km – la Nio ET5 l’a déjà fait –, cette proposition technologique positionne clairement la marque comme un concurrent très sérieux.
Des chiffres de vente qui confirment l’ambition
Le succès de Xiaomi n’est pas qu’une promesse technologique ; il se traduit déjà dans les chiffres. En août, la startup a fait son entrée pour la première fois dans le top 10 du marché chinois des véhicules à énergie nouvelle (NEV), une catégorie qui inclut les véhicules 100 % électriques et les hybrides rechargeables. Avec un total de 36 396 unités livrées sur le mois, Xiaomi démontre une capacité de production impressionnante.
La berline SU7, malgré une légère baisse par rapport à juillet, s’est écoulée à près de 20 000 exemplaires en août. Ce tassement s’explique par le lancement du nouveau crossover YU7, qui a immédiatement trouvé son public avec 16 548 livraisons, après un démarrage à un peu plus de 6 000 unités en juillet.
Le géant américain Tesla dans le viseur
Cette montée en puissance place Xiaomi en confrontation directe avec le leader du marché, Tesla. Le même mois, la firme américaine a vendu 57 152 voitures en Chine. Si l’écart reste significatif, la trajectoire de Xiaomi est fulgurante. Pendant que les ventes de Tesla connaissent un ralentissement à l’échelle mondiale, y compris en Chine, Xiaomi gagne rapidement des parts de marché. Le nouveau crossover YU7, en particulier, s’annonce comme un concurrent redoutable pour le best-seller de Tesla, le Model Y.
Les clés d’une réussite qui déjoue les pronostics
La réussite de Xiaomi est d’autant plus remarquable qu’elle contredit le célèbre mantra d’Elon Musk : « les prototypes sont faciles, la production est difficile ». Là où de nombreuses startups, y compris des géants comme Apple ou Dyson, ont échoué et où des entreprises comme Rivian ont brûlé des milliards sans atteindre une rentabilité claire, Xiaomi a réussi du premier coup.
Plusieurs facteurs expliquent ce succès. L’expérience de Xiaomi dans la production de masse de produits électroniques complexes est un atout, mais la véritable différence réside probablement dans son ancrage dans l’écosystème industriel chinois. La marque a non seulement vendu un nombre record de son premier modèle, mais vise déjà à atteindre un flux de trésorerie positif d’ici la fin de l’année, une performance que peu d’acteurs de l’industrie automobile peuvent revendiquer aussi tôt dans leur histoire.

La série record du Dax se poursuit, mais les risques de correction persistent
La Bourse allemande a maintenu sa dynamique positive ce jeudi, à la veille d’une décision cruciale de la Banque centrale européenne (BCE) sur ses taux directeurs. Le Dax, principal indice de Francfort, a atteint un nouveau sommet historique à 24 399 points, progressant encore de 0,31 % en milieu de journée pour se stabiliser à 24 366 points.
Le MDax, qui regroupe les valeurs moyennes, a également poursuivi sa hausse en atteignant 31 147 points, soit son plus haut niveau depuis trois ans, avec un gain de 0,38 %. Sur l’année, il rivalise avec le Dax, les deux indices affichant une performance de plus de 20 %.
Le SDax, dédié aux petites capitalisations, s’est lui aussi illustré en repassant pour la première fois depuis 2021 au-dessus du seuil symbolique des 17 000 points. Quant à l’EuroStoxx 50, l’indice phare de la zone euro, il a progressé de 0,4 %.
L’attention des investisseurs se tourne désormais vers la BCE, qui devrait annoncer en début d’après-midi une baisse de 25 points de base de son taux directeur. Selon Jürgen Molnar, stratège marchés chez RoboMarkets, cette décision est déjà anticipée par les marchés. Ce qui comptera davantage sera le ton adopté par la présidente Christine Lagarde lors de sa conférence de presse. « Le marché table encore sur une nouvelle baisse des taux cette année et pourrait réagir négativement si Lagarde adopte un ton trop prudent », avertit Molnar.
Par ailleurs, une rencontre importante est attendue ce jeudi en soirée, heure d’Europe centrale, entre le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz (CDU) et le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche. Les discussions devraient porter sur la guerre en Ukraine, les relations au sein de l’OTAN et les tensions commerciales.
Du côté des valeurs individuelles, plusieurs ont été influencées par des changements de recommandations d’analystes. Le titre Bayer a bondi de 5 %, soutenu par une recommandation à l’achat de Goldman Sachs. En revanche, Airbus a perdu 2 %, après que Citigroup a retiré son conseil à l’achat sur le constructeur aéronautique.
Heidelberg Materials a connu un regain d’intérêt après une phase de consolidation, enregistrant une hausse de 3,4 %, ce qui le place juste derrière Bayer parmi les meilleures performances du Dax. Le spécialiste des matériaux de construction figure d’ailleurs parmi les valeurs les plus solides pour 2025 au sein de l’indice.
Enfin, Formycon, entreprise de biotechnologie, a obtenu l’autorisation de commercialiser son biosimilaire du Lucentis, un traitement ophtalmologique, au Brésil. Cette annonce a permis à l’action de grimper de 4,8 % dans le SDax.

Montmartre : nos meilleures adresses de restaurants à ne pas manquer
Montmartre, véritable emblème de la capitale, continue de séduire les visiteurs venus des quatre coins du monde. Entre ses ruelles pavées, ses escaliers légendaires, ses monuments emblématiques comme le Sacré-Cœur, le Moulin Rouge ou encore le Moulin de la Galette, le quartier offre une atmosphère unique, à la fois pittoresque et authentique.
Pour ceux qui s’y aventurent, la promenade de la place des Abbesses à la place du Tertre promet un charme indéniable. Mais explorer Montmartre, ça creuse ! Heureusement, ce quartier perché sur les hauteurs de Paris regorge d’adresses gourmandes. Voici une sélection de restaurants qui valent le détour, qu’on soit Parisien ou touriste de passage.
L’Hôtel Particulier Montmartre : un havre de paix végétal
À l’abri de l’agitation urbaine, dissimulé derrière le passage du Rocher de la Sorcière, l’Hôtel Particulier Montmartre propose une parenthèse enchantée. Dans une ancienne demeure appartenant à la famille Hermès, ce lieu confidentiel abrite un jardin luxuriant, une terrasse paisible et une table bistronomique raffinée. Du petit-déjeuner au dîner, en passant par le brunch du week-end ou les cocktails en soirée, ce cadre verdoyant est idéal pour se ressourcer.
Bistrotto : l’Italie à petit prix
Rafael Dos Santos, déjà connu pour sa taverne portugaise Sapinho, propose avec Bistrotto une incursion gourmande en terres italiennes. Avec un menu déjeuner dès 12 €, ce bistrot italien à l’ambiance chaleureuse séduit par ses plats généreux et savoureux. Une belle adresse pour se régaler sans se ruiner, en plein cœur de Montmartre.
Le Boréal : la nouvelle adresse tendance signée Top Chef
Imaginé par Philippine Jaillet et Charles Neyers, tous deux candidats de l’édition 2025 de Top Chef, Le Boréal se présente comme un café-bistrot à l’esprit résolument moderne. Le matin, on y savoure un café de qualité ; le midi et le soir, une cuisine de bistrot inventive ; et le week-end, un brunch copieux ravit les gourmands. Le lieu se distingue aussi par son engagement écoresponsable.
Sapinho : une taverne portugaise sur les hauteurs
Sapinho, niché sur les hauteurs de la butte Montmartre, respire la convivialité. Ce restaurant aux accents portugais authentiques propose une cuisine généreuse, à déguster dans une ambiance chaleureuse. On y retrouve les saveurs de Lisbonne sans quitter Paris, dans un cadre simple et accueillant.
L’Almanach Montmartre : entre bistronomie et art
À la croisée des chemins entre gastronomie et création artistique, L’Almanach Montmartre offre une expérience culinaire originale. Installé au sommet de la butte, ce restaurant allie cuisine bistronomique et programmation culturelle. Expositions, performances et bons petits plats se côtoient dans un esprit de partage et de découverte.

Double coup dur pour l’Australie à Madrid : Vukic et Hijikata éliminés
La journée a été difficile pour les Australiens à l’Open de Madrid, alors qu’Aleksandar Vukic et Rinky Hijikata ont tous deux été battus sur la terre battue de la Caja Mágica, célèbre arène de la capitale espagnole.
Déjà attristés par le forfait de la star locale Carlos Alcaraz, contraint de se retirer du tournoi pour ménager une blessure musculaire, les spectateurs madrilènes ont néanmoins retrouvé le sourire grâce au retour remarqué de l’un de leurs anciens favoris : Kei Nishikori.
Mais Vukic, lui, n’a pas eu de quoi se réjouir. Le numéro 4 australien s’est incliné face au vétéran japonais en trois sets (6-4, 3-6, 6-3), permettant ainsi à Nishikori de décrocher la 450e victoire de sa carrière sur le circuit ATP.
« Je n’en avais aucune idée », a reconnu le joueur de 35 ans après la rencontre. « Ça fait beaucoup… J’ai joué pendant 18 ans maintenant, et j’espère pouvoir atteindre les 500 victoires. Ce fut un match long et difficile, mais j’y ai pris du plaisir », a-t-il ajouté. Un sentiment probablement non partagé par Vukic, qui enregistre là sa dixième défaite consécutive dans une saison décidément bien compliquée pour le 83e mondial.
Pire encore, ses huit derniers matchs se sont tous terminés par une défaite dans le set décisif. Sa dernière victoire remonte au mois de janvier, lors de la Coupe Davis à Stockholm, contre Leo Borg, le fils de la légende Björn Borg.
De son côté, Rinky Hijikata traverse lui aussi une mauvaise passe. Classé 84e mondial, il s’est incliné dès le premier tour face à l’Américain Reilly Opelka, colosse de 2,11 m et 102 kg, sur le score serré de 7-5, 7-5. Il s’agit de sa quatrième défaite d’affilée en un mois.
Dans les prochains jours, d’autres têtes d’affiche australiennes feront leur entrée dans le tournoi. Tête de série numéro 6, Alex de Minaur affrontera samedi l’Italien Lorenzo Sonego, tombeur du Serbe Miomir Kecmanovic (6-4, 7-6 [7-5]).
Vendredi, Alexei Popyrin (25e tête de série) aura un défi de taille face au fantasque Kazakh Alexander Bublik, qui vient de battre l’Américain en devenir Alex Michelsen (7-6 [7-2], 7-6 [7-4]).
Autre Australien en lice vendredi : Chris O’Connell, qui devra se mesurer au redoutable Taylor Fritz, tête de série numéro 3 et finaliste de l’US Open.
L’absence d’Alcaraz prive le tournoi de sa principale attraction, mais le jeune Espagnol, double vainqueur à Madrid, a insisté sur la nécessité de ne pas aggraver les blessures musculaires contractées lors de sa récente défaite en finale à Barcelone.
« Il faut savoir écouter son corps. Je reviendrai plus fort », a-t-il assuré, déterminé à être prêt pour défendre son titre à Roland-Garros dans un mois.
En attendant, tous les regards se tournent vers Joao Fonseca, jeune Brésilien de 18 ans plein de promesses. Il n’a pas déçu lors de son entrée en lice, dominant facilement Elmer Moller (6-2, 6-3). Il affrontera au deuxième tour l’Américain Tommy Paul, 11e tête de série.

NBA 2024-25 : les finalistes pour les prix majeurs dévoilés
La NBA a révélé la liste des finalistes pour les sept récompenses principales qui saluent les performances exceptionnelles de la saison régulière 2024-2025. Ces distinctions seront remises lors de la phase finale du championnat, en reconnaissance des joueurs et entraîneurs qui ont marqué la saison par leur talent, leur progression ou leur engagement.
Joueur le plus utile (MVP Kia NBA)
Trois stars sont en lice pour décrocher le trophée de MVP :
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Giannis Antetokounmpo (Milwaukee Bucks),
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Shai Gilgeous-Alexander (Oklahoma City Thunder),
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Nikola Jokić (Denver Nuggets), déjà deux fois lauréat du titre.
Recrue de l’année (Rookie Kia NBA)
Du côté des jeunes talents, la NBA a sélectionné :
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Stephon Castle (San Antonio Spurs),
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Zaccharie Risacher (Atlanta Hawks), le seul Français parmi les finalistes,
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Jaylen Wells (Memphis Grizzlies), auteur d’une belle saison surprise.
Défenseur de l’année (Défenseur Kia NBA)
Les meilleurs spécialistes défensifs de la saison sont :
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Dyson Daniels (Atlanta Hawks),
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Draymond Green (Golden State Warriors),
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Evan Mobley (Cleveland Cavaliers), l’un des piliers de la raquette des Cavs.
Joueur ayant le plus progressé (Joueur Kia NBA le plus amélioré)
Ce prix récompense l’évolution remarquable d’un joueur :
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Cade Cunningham (Detroit Pistons),
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Dyson Daniels (Atlanta Hawks), également en lice pour le titre de meilleur défenseur,
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Ivica Zubac (LA Clippers), devenu incontournable dans la raquette.
Meilleur sixième homme (Sixième homme Kia NBA)
Le banc des remplaçants est aussi mis à l’honneur avec :
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Malik Beasley (Detroit Pistons),
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Ty Jerome (Cleveland Cavaliers),
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Payton Pritchard (Boston Celtics), auteur de performances décisives en sortie de banc.
Joueur le plus décisif (Clutch Player Kia NBA)
Pour son sang-froid dans les moments cruciaux, ce prix distingue :
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Jalen Brunson (New York Knicks),
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Anthony Edwards (Minnesota Timberwolves),
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Nikola Jokić (Denver Nuggets), également en course pour le titre de MVP.
Entraîneur de l’année (Coach NBA de l’année)
Le banc des entraîneurs n’est pas oublié. Trois techniciens se disputent l’honneur :
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Kenny Atkinson (Cleveland Cavaliers),
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J.B. Bickerstaff (Detroit Pistons),
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Ime Udoka (Houston Rockets), qui a transformé son équipe en prétendante aux playoffs.
Récompenses supplémentaires à venir pendant les playoffs
La NBA annoncera également, au fil des séries éliminatoires, d’autres distinctions importantes telles que :
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Les équipes All-NBA Kia,
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Les équipes All-Rookie Kia,
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Les équipes All-Defensive Kia,
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Le dirigeant de l’année en NBA,
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Le prix Twyman-Stokes du meilleur coéquipier,
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Le prix NBA Hustle,
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Le Champion de la justice sociale NBA,
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Le prix du fair-play sportif NBA,
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Et le prix J. Walter Kennedy pour la citoyenneté, remis par l’Association des journalistes de basket professionnel.
La fin de saison s’annonce donc intense, non seulement sur les parquets, mais aussi dans les coulisses des distinctions individuelles.

L’intelligence artificielle au cœur de la formation en ingénierie : le forum de l’école Sibley rassemble université et industrie
Alors que l’intelligence artificielle transforme profondément la manière dont les ingénieurs conçoivent aussi bien des microprocesseurs que des dispositifs biomédicaux, il devient crucial d’adapter les compétences humaines à l’évolution technologique. C’est autour de cette problématique que s’est tenu, le 17 avril, un forum organisé par la Sibley School of Mechanical and Aerospace Engineering de l’Université Cornell, sous le thème « Simulation et formation en conception : combler les écarts de compétences à l’ère de l’IA ».
Cette journée, qui s’inscrivait dans le cadre du KK Wang Industry Day annuel, s’est déroulée dans les bâtiments Upson et Duffield, réunissant enseignants-chercheurs, étudiants, anciens élèves et représentants de l’industrie. L’événement a été soutenu par les entreprises de logiciels Ansys et Autodesk, ainsi que par eCornell. Parmi les participants figuraient des représentants de sociétés telles que Anduril Industries, ASM, ASML, Corning, Dominion Engineering, Moog et SpaceX.
Dans son discours d’ouverture, Lynden Archer, doyen de l’École d’ingénierie Joseph Silbert, a souligné l’importance des partenariats industriels dans l’élaboration des programmes pédagogiques de Cornell, en particulier dans un contexte marqué par l’essor fulgurant de la science des données, de l’apprentissage automatique et de l’IA. « Les entreprises sont au contact direct des problèmes, des clients, des besoins réels du terrain. En partageant cela avec nous, elles nous permettent de concevoir un cadre éducatif pertinent, adaptable à d’autres contextes », a-t-il affirmé. Il a également rappelé que ces collaborations incluent le partage des résultats de recherche, un levier essentiel selon lui pour progresser ensemble.
Tout au long de la journée, des tables rondes et des sessions thématiques ont abordé les façons de renforcer la synergie entre l’université et le monde industriel, afin de préparer les étudiants aux mutations du métier d’ingénieur, notamment à travers l’évolution des logiciels de conception et de simulation.
David Erickson, directeur de la Sibley School, a mis en lumière le rôle central que joue la simulation dans la formation en ingénierie. Il a notamment évoqué le Swanson Simulation Program, intégré aux cursus depuis plus de 25 ans grâce à un don de John Swanson (promotion 1961, master 1963), fondateur d’Ansys. « La vision de John, selon laquelle chaque ingénieur doit maîtriser la simulation, reste notre fil conducteur », a déclaré Erickson. Il a précisé que cette approche s’étend désormais à des programmes certifiants et à distance, suivis par des centaines de milliers d’apprenants dans le monde entier.
Rajesh Bhaskaran, directeur du programme Swanson, a pour sa part insisté sur l’impact de la démocratisation de la simulation à Cornell, rendue possible par l’accès à des outils professionnels adaptés aux exigences du secteur. Il a illustré son propos par des exemples issus de 21 cours différents, où les étudiants utilisent la simulation pour des projets concrets. L’un d’eux porte sur la modélisation de l’écoulement sanguin dans l’artère carotide dans le cadre d’un cours de deuxième année en ingénierie biomédicale. « Sans la simulation, les étudiants ne pourraient travailler sur des géométries réalistes », a-t-il précisé, soulignant l’enrichissement pédagogique de cette méthode.
Durant la session d’affiches, les étudiants ont présenté les projets de recherche qu’ils développent avec les logiciels de conception et de simulation : contrôle thermique des engins spatiaux, murs en béton imprimés en 3D, instruments de fusion nucléaire, dispositifs chirurgicaux pour la colonne vertébrale ou encore systèmes agrivoltaïques.
D’autres étudiants ont démontré comment l’utilisation de ces outils leur permettait de prendre l’avantage dans des compétitions d’ingénierie, comme les courses de type Formula SAE ou Baja, en concevant et simulant des versions optimisées de leurs véhicules.
Le KK Wang Industry Day rend hommage à Kuo King « KK » Wang, ancien professeur d’ingénierie à Cornell, dont l’héritage repose sur la conviction que les universités et l’industrie doivent entretenir des liens étroits. Un héritage également marqué par la création du Cornell Injection Molding Program, à l’origine de l’un des tout premiers simulateurs de moulage par injection commercialisés – une technologie intégrée par la suite aux solutions d’Autodesk.