Sport

Double coup dur pour l’Australie à Madrid : Vukic et Hijikata éliminés

La journée a été difficile pour les Australiens à l’Open de Madrid, alors qu’Aleksandar Vukic et Rinky Hijikata ont tous deux été battus sur la terre battue de la Caja Mágica, célèbre arène de la capitale espagnole.

Déjà attristés par le forfait de la star locale Carlos Alcaraz, contraint de se retirer du tournoi pour ménager une blessure musculaire, les spectateurs madrilènes ont néanmoins retrouvé le sourire grâce au retour remarqué de l’un de leurs anciens favoris : Kei Nishikori.

Mais Vukic, lui, n’a pas eu de quoi se réjouir. Le numéro 4 australien s’est incliné face au vétéran japonais en trois sets (6-4, 3-6, 6-3), permettant ainsi à Nishikori de décrocher la 450e victoire de sa carrière sur le circuit ATP.

« Je n’en avais aucune idée », a reconnu le joueur de 35 ans après la rencontre. « Ça fait beaucoup… J’ai joué pendant 18 ans maintenant, et j’espère pouvoir atteindre les 500 victoires. Ce fut un match long et difficile, mais j’y ai pris du plaisir », a-t-il ajouté. Un sentiment probablement non partagé par Vukic, qui enregistre là sa dixième défaite consécutive dans une saison décidément bien compliquée pour le 83e mondial.

Pire encore, ses huit derniers matchs se sont tous terminés par une défaite dans le set décisif. Sa dernière victoire remonte au mois de janvier, lors de la Coupe Davis à Stockholm, contre Leo Borg, le fils de la légende Björn Borg.

De son côté, Rinky Hijikata traverse lui aussi une mauvaise passe. Classé 84e mondial, il s’est incliné dès le premier tour face à l’Américain Reilly Opelka, colosse de 2,11 m et 102 kg, sur le score serré de 7-5, 7-5. Il s’agit de sa quatrième défaite d’affilée en un mois.

Dans les prochains jours, d’autres têtes d’affiche australiennes feront leur entrée dans le tournoi. Tête de série numéro 6, Alex de Minaur affrontera samedi l’Italien Lorenzo Sonego, tombeur du Serbe Miomir Kecmanovic (6-4, 7-6 [7-5]).

Vendredi, Alexei Popyrin (25e tête de série) aura un défi de taille face au fantasque Kazakh Alexander Bublik, qui vient de battre l’Américain en devenir Alex Michelsen (7-6 [7-2], 7-6 [7-4]).

Autre Australien en lice vendredi : Chris O’Connell, qui devra se mesurer au redoutable Taylor Fritz, tête de série numéro 3 et finaliste de l’US Open.

L’absence d’Alcaraz prive le tournoi de sa principale attraction, mais le jeune Espagnol, double vainqueur à Madrid, a insisté sur la nécessité de ne pas aggraver les blessures musculaires contractées lors de sa récente défaite en finale à Barcelone.

« Il faut savoir écouter son corps. Je reviendrai plus fort », a-t-il assuré, déterminé à être prêt pour défendre son titre à Roland-Garros dans un mois.

En attendant, tous les regards se tournent vers Joao Fonseca, jeune Brésilien de 18 ans plein de promesses. Il n’a pas déçu lors de son entrée en lice, dominant facilement Elmer Moller (6-2, 6-3). Il affrontera au deuxième tour l’Américain Tommy Paul, 11e tête de série.

Société

Ather Energy se prépare à son entrée en Bourse : cinq risques majeurs à connaître avant d’investir

L’effervescence reprend sur le marché des introductions en Bourse en Inde, et cette fois-ci, tous les projecteurs sont braqués sur Ather Energy. Après près de deux mois de calme, le fabricant de scooters électriques basé à Bangalore se prépare à tester l’intérêt des investisseurs à travers sa première offre publique. Mais si cette IPO attire l’attention des passionnés de véhicules électriques, elle n’est pas sans zones de turbulence.

Voici un aperçu des éléments essentiels à considérer avant de souscrire à cette opération, notamment les risques signalés par Ather Energy dans son projet de prospectus préliminaire (DRHP).

L’ouverture du carnet d’ordres pour les investisseurs institutionnels est prévue pour le 25 avril. L’allocation des titres sera finalisée le 2 mai, suivie du remboursement des fonds non alloués et du crédit des actions sur les comptes dématérialisés le 5 mai. L’introduction sur les bourses indiennes est quant à elle attendue pour le 6 mai.

IPO d’Ather Energy : cinq risques à surveiller de près

Dans son dossier DRHP, la société a mis en lumière plusieurs risques qui pourraient impacter sa croissance et sa rentabilité à long terme. Voici les cinq points clés à retenir :

1. Des pertes persistantes et des flux de trésorerie négatifs

Depuis sa création, Ather Energy enregistre des pertes et des flux de trésorerie opérationnels négatifs. La société reconnaît dans son prospectus qu’il n’existe aucune garantie qu’elle parviendra à améliorer son efficacité opérationnelle ou à atteindre la rentabilité dans les années à venir.

2. Une histoire opérationnelle encore courte

Ather admet qu’elle en est encore à ses débuts. Avec une expérience limitée dans le secteur, il est difficile, selon ses propres termes, d’évaluer la viabilité de son modèle économique et ses perspectives de développement à long terme.

3. Un marché en évolution et une adoption encore incertaine

Si les véhicules électriques sont souvent désignés comme l’avenir de la mobilité, ce futur reste incertain, notamment dans le segment des deux-roues. Ather souligne que sa croissance future dépendra de l’évolution de la demande et de l’adoption généralisée des scooters électriques. Un développement plus lent ou en-deçà des attentes pourrait impacter négativement son activité, ses résultats financiers et ses perspectives.

4. Une concurrence intense dans le secteur

Le marché des deux-roues électriques devient de plus en plus concurrentiel. Des géants comme Ola Electric, TVS ou encore Bajaj y sont déjà bien implantés. Ather prévient qu’il n’est pas certain qu’elle puisse concurrencer efficacement ces acteurs, que ce soit sur ses marchés actuels ou dans les nouveaux segments qu’elle vise à conquérir.

5. Des plaintes clients déjà recensées

Enfin, la société reconnaît dans son prospectus avoir déjà fait face à des réclamations de clients. Elle admet également qu’il n’existe aucune garantie qu’elle ne recevra pas d’autres plaintes similaires à l’avenir, ni qu’elle sera en mesure de les traiter efficacement.

En résumé, bien que l’introduction en Bourse d’Ather Energy suscite l’intérêt dans un secteur porteur, les investisseurs potentiels doivent garder à l’esprit les incertitudes qui entourent son modèle d’affaires, sa rentabilité future et sa capacité à s’imposer face à des concurrents bien établis. Une décision d’investissement devra donc s’appuyer sur une analyse rigoureuse de ces risques.

Actualités

Quelle imprimante 3D choisir en 2025 ? Comparatif des meilleurs modèles pour débutants et passionnés

La démocratisation des imprimantes 3D a transformé le rêve en réalité : chacun peut désormais concevoir ses propres objets à la maison. Grâce à une technologie devenue plus accessible et des prix en baisse, l’impression 3D séduit un public toujours plus large. Que ce soit pour réaliser des pièces techniques, des prototypes, des objets décoratifs ou des figurines, il existe un modèle adapté à chaque usage. Voici une sélection de trois imprimantes 3D qui se démarquent par leurs performances, leur fiabilité et leur rapport qualité-prix.

Creality Ender 3 V2 Neo : une référence pour débuter

La Creality Ender 3 V2 Neo est pensée pour les utilisateurs souhaitant s’initier à l’impression 3D dans les meilleures conditions. Préassemblée à 95 %, elle peut être opérationnelle en une dizaine de minutes. Cette version améliorée de la célèbre Ender 3 est équipée d’un extrudeur Bowden tout en métal, plus robuste et offrant une meilleure force d’extrusion. Le châssis a lui aussi été renforcé pour plus de stabilité durant l’impression.

L’extrudeur dispose d’une molette facilitant l’insertion et le retrait du filament. Compatible avec les filaments PLA, ABS et PETG, cette imprimante offre une précision de 100 microns et peut atteindre une vitesse d’impression de 120 mm/s. Le volume maximal est de 220 x 220 x 250 mm.

Son écran couleur de 4,3 pouces (non tactile) propose une interface revisitée, permettant de visualiser les modèles et gérer les impressions directement sur l’appareil. On appréciera également sa carte mère silencieuse, son plateau chauffant et sa plaque PEI magnétique qui facilite le retrait des objets imprimés.

  • Filaments : PLA, ABS, PETG

  • Volume d’impression : 220 x 220 x 250 mm

  • Vitesse maximale : 120 mm/s

  • Dimensions : 438 x 424 x 472 mm

  • Précision : 100 microns

  • Systèmes compatibles : Windows, Mac, Linux

  • Poids : 7,8 kg

Anycubic Kobra Neo : l’efficacité à prix doux

L’Anycubic Kobra Neo est une imprimante FDM particulièrement intuitive, idéale pour les débutants mais aussi adaptée aux utilisateurs plus expérimentés. Prémontée en grande partie, elle se distingue par un extrudeur Direct Drive capable d’atteindre 260 °C, assurant une compatibilité avec plusieurs types de filaments : PLA, ABS, PETG et TPU.

Elle dispose d’un plateau chauffant recouvert de PEI et d’un système de nivellement automatique en 25 points, garantissant une impression uniforme dès les premiers essais. Son volume d’impression est de 220 x 220 x 220 mm, pour une vitesse maximale de 100 mm/s. Elle intègre un petit écran de 2,4 pouces pour piloter l’impression en toute simplicité.

  • Filaments : PLA, ABS, PETG, TPU

  • Volume d’impression : 220 x 220 x 220 mm

  • Vitesse maximale : 100 mm/s

  • Dimensions : 490 x 445 x 443 mm

  • Précision : 100 microns

  • Systèmes compatibles : Windows, Mac, Linux

  • Poids : 7 kg

Elegoo Mars 3 : la précision de l’impression résine

Pour ceux qui recherchent une précision supérieure, la Elegoo Mars 3 est une imprimante 3D à résine particulièrement recommandée. Semi-assemblée, elle est simple à installer et très conviviale. Grâce à sa technologie mSLA, elle propose une résolution XY de 35 microns, permettant d’obtenir des impressions d’une grande finesse, idéale pour les miniatures ou les prototypes détaillés.

Son écran LCD monochrome Ultra 4K de 6,66 pouces affiche une résolution de 4098 x 2560 pixels, garantissant une définition très précise. Le volume d’impression est certes plus modeste (143 x 89 x 175 mm), mais largement suffisant pour des créations de petite taille. Le logiciel ChituBox Pro, livré avec l’imprimante, permet de gérer les modèles avec efficacité, et l’appareil fonctionne également de manière autonome via un port USB.

  • Consommable : résine mSLA

  • Volume d’impression : 143 x 89 x 175 mm

  • Vitesse : 1,5 à 3 secondes par couche

  • Dimensions : 478 x 413 x 485 mm

  • Résolution XY : 35 microns (4098 x 2560 px)

  • Épaisseur de couche : 100 microns

  • Systèmes compatibles : Windows, Mac, Linux

  • Poids : 5,2 kg

Conclusion

Que vous soyez débutant ou amateur éclairé, l’offre actuelle en matière d’imprimantes 3D vous permet de trouver un modèle adapté à vos besoins. La Creality Ender 3 V2 Neo, l’Anycubic Kobra Neo et l’Elegoo Mars 3 couvrent chacun des usages différents, allant de l’apprentissage ludique à la réalisation de pièces extrêmement détaillées. L’impression 3D n’a jamais été aussi accessible — il ne vous reste plus qu’à choisir celle qui vous accompagnera dans vos créations.

Sport

NBA 2024-25 : les finalistes pour les prix majeurs dévoilés

La NBA a révélé la liste des finalistes pour les sept récompenses principales qui saluent les performances exceptionnelles de la saison régulière 2024-2025. Ces distinctions seront remises lors de la phase finale du championnat, en reconnaissance des joueurs et entraîneurs qui ont marqué la saison par leur talent, leur progression ou leur engagement.

Joueur le plus utile (MVP Kia NBA)
Trois stars sont en lice pour décrocher le trophée de MVP :

  • Giannis Antetokounmpo (Milwaukee Bucks),

  • Shai Gilgeous-Alexander (Oklahoma City Thunder),

  • Nikola Jokić (Denver Nuggets), déjà deux fois lauréat du titre.

Recrue de l’année (Rookie Kia NBA)
Du côté des jeunes talents, la NBA a sélectionné :

  • Stephon Castle (San Antonio Spurs),

  • Zaccharie Risacher (Atlanta Hawks), le seul Français parmi les finalistes,

  • Jaylen Wells (Memphis Grizzlies), auteur d’une belle saison surprise.

Défenseur de l’année (Défenseur Kia NBA)
Les meilleurs spécialistes défensifs de la saison sont :

  • Dyson Daniels (Atlanta Hawks),

  • Draymond Green (Golden State Warriors),

  • Evan Mobley (Cleveland Cavaliers), l’un des piliers de la raquette des Cavs.

Joueur ayant le plus progressé (Joueur Kia NBA le plus amélioré)
Ce prix récompense l’évolution remarquable d’un joueur :

  • Cade Cunningham (Detroit Pistons),

  • Dyson Daniels (Atlanta Hawks), également en lice pour le titre de meilleur défenseur,

  • Ivica Zubac (LA Clippers), devenu incontournable dans la raquette.

Meilleur sixième homme (Sixième homme Kia NBA)
Le banc des remplaçants est aussi mis à l’honneur avec :

  • Malik Beasley (Detroit Pistons),

  • Ty Jerome (Cleveland Cavaliers),

  • Payton Pritchard (Boston Celtics), auteur de performances décisives en sortie de banc.

Joueur le plus décisif (Clutch Player Kia NBA)
Pour son sang-froid dans les moments cruciaux, ce prix distingue :

  • Jalen Brunson (New York Knicks),

  • Anthony Edwards (Minnesota Timberwolves),

  • Nikola Jokić (Denver Nuggets), également en course pour le titre de MVP.

Entraîneur de l’année (Coach NBA de l’année)
Le banc des entraîneurs n’est pas oublié. Trois techniciens se disputent l’honneur :

  • Kenny Atkinson (Cleveland Cavaliers),

  • J.B. Bickerstaff (Detroit Pistons),

  • Ime Udoka (Houston Rockets), qui a transformé son équipe en prétendante aux playoffs.

Récompenses supplémentaires à venir pendant les playoffs

La NBA annoncera également, au fil des séries éliminatoires, d’autres distinctions importantes telles que :

  • Les équipes All-NBA Kia,

  • Les équipes All-Rookie Kia,

  • Les équipes All-Defensive Kia,

  • Le dirigeant de l’année en NBA,

  • Le prix Twyman-Stokes du meilleur coéquipier,

  • Le prix NBA Hustle,

  • Le Champion de la justice sociale NBA,

  • Le prix du fair-play sportif NBA,

  • Et le prix J. Walter Kennedy pour la citoyenneté, remis par l’Association des journalistes de basket professionnel.

La fin de saison s’annonce donc intense, non seulement sur les parquets, mais aussi dans les coulisses des distinctions individuelles.

Education

L’intelligence artificielle au cœur de la formation en ingénierie : le forum de l’école Sibley rassemble université et industrie

Alors que l’intelligence artificielle transforme profondément la manière dont les ingénieurs conçoivent aussi bien des microprocesseurs que des dispositifs biomédicaux, il devient crucial d’adapter les compétences humaines à l’évolution technologique. C’est autour de cette problématique que s’est tenu, le 17 avril, un forum organisé par la Sibley School of Mechanical and Aerospace Engineering de l’Université Cornell, sous le thème « Simulation et formation en conception : combler les écarts de compétences à l’ère de l’IA ».

Cette journée, qui s’inscrivait dans le cadre du KK Wang Industry Day annuel, s’est déroulée dans les bâtiments Upson et Duffield, réunissant enseignants-chercheurs, étudiants, anciens élèves et représentants de l’industrie. L’événement a été soutenu par les entreprises de logiciels Ansys et Autodesk, ainsi que par eCornell. Parmi les participants figuraient des représentants de sociétés telles que Anduril Industries, ASM, ASML, Corning, Dominion Engineering, Moog et SpaceX.

Dans son discours d’ouverture, Lynden Archer, doyen de l’École d’ingénierie Joseph Silbert, a souligné l’importance des partenariats industriels dans l’élaboration des programmes pédagogiques de Cornell, en particulier dans un contexte marqué par l’essor fulgurant de la science des données, de l’apprentissage automatique et de l’IA. « Les entreprises sont au contact direct des problèmes, des clients, des besoins réels du terrain. En partageant cela avec nous, elles nous permettent de concevoir un cadre éducatif pertinent, adaptable à d’autres contextes », a-t-il affirmé. Il a également rappelé que ces collaborations incluent le partage des résultats de recherche, un levier essentiel selon lui pour progresser ensemble.

Tout au long de la journée, des tables rondes et des sessions thématiques ont abordé les façons de renforcer la synergie entre l’université et le monde industriel, afin de préparer les étudiants aux mutations du métier d’ingénieur, notamment à travers l’évolution des logiciels de conception et de simulation.

David Erickson, directeur de la Sibley School, a mis en lumière le rôle central que joue la simulation dans la formation en ingénierie. Il a notamment évoqué le Swanson Simulation Program, intégré aux cursus depuis plus de 25 ans grâce à un don de John Swanson (promotion 1961, master 1963), fondateur d’Ansys. « La vision de John, selon laquelle chaque ingénieur doit maîtriser la simulation, reste notre fil conducteur », a déclaré Erickson. Il a précisé que cette approche s’étend désormais à des programmes certifiants et à distance, suivis par des centaines de milliers d’apprenants dans le monde entier.

Rajesh Bhaskaran, directeur du programme Swanson, a pour sa part insisté sur l’impact de la démocratisation de la simulation à Cornell, rendue possible par l’accès à des outils professionnels adaptés aux exigences du secteur. Il a illustré son propos par des exemples issus de 21 cours différents, où les étudiants utilisent la simulation pour des projets concrets. L’un d’eux porte sur la modélisation de l’écoulement sanguin dans l’artère carotide dans le cadre d’un cours de deuxième année en ingénierie biomédicale. « Sans la simulation, les étudiants ne pourraient travailler sur des géométries réalistes », a-t-il précisé, soulignant l’enrichissement pédagogique de cette méthode.

Durant la session d’affiches, les étudiants ont présenté les projets de recherche qu’ils développent avec les logiciels de conception et de simulation : contrôle thermique des engins spatiaux, murs en béton imprimés en 3D, instruments de fusion nucléaire, dispositifs chirurgicaux pour la colonne vertébrale ou encore systèmes agrivoltaïques.

D’autres étudiants ont démontré comment l’utilisation de ces outils leur permettait de prendre l’avantage dans des compétitions d’ingénierie, comme les courses de type Formula SAE ou Baja, en concevant et simulant des versions optimisées de leurs véhicules.

Le KK Wang Industry Day rend hommage à Kuo King « KK » Wang, ancien professeur d’ingénierie à Cornell, dont l’héritage repose sur la conviction que les universités et l’industrie doivent entretenir des liens étroits. Un héritage également marqué par la création du Cornell Injection Molding Program, à l’origine de l’un des tout premiers simulateurs de moulage par injection commercialisés – une technologie intégrée par la suite aux solutions d’Autodesk.

Actualités

La sonde Lucy de la NASA capture une image rapprochée d’un astéroïde à la forme étrange

La sonde spatiale Lucy de la NASA a effectué avec succès un survol rapproché de son deuxième astéroïde cible au cours du week-end, révélant des images étonnantes de sa forme allongée et de sa structure à double lobe.

L’astéroïde en question, baptisé Donaldjohanson en hommage à l’anthropologue ayant découvert les fossiles de l’ancêtre humain Lucy, s’est avéré être une binaire de contact. Cela signifie qu’il s’agit d’un objet composite résultant de la fusion de deux corps célestes plus petits lors d’une collision lente. La NASA a décrit sa forme particulière, marquée par des crêtes au niveau de son « cou » étroit, comme ressemblant à deux cornets de glace emboîtés.

« L’astéroïde Donaldjohanson présente une géologie remarquablement complexe », a déclaré Hal Levison, planétologue à l’Institut de recherche sud-ouest (Southwest Research Institute) et chercheur principal de la mission Lucy. « L’étude approfondie de ces structures nous apportera des informations précieuses sur les éléments constitutifs et les processus de collision qui ont mené à la formation des planètes de notre système solaire. »

Le 20 avril, Lucy est passée à seulement 960 kilomètres de Donaldjohanson, prenant une photo toutes les deux secondes environ pendant le survol. Ces images ont confirmé la nature binaire de contact de l’astéroïde. Par ailleurs, les mesures révèlent que Donaldjohanson est légèrement plus grand que ce que l’on pensait, atteignant une longueur de près de 8 kilomètres pour une largeur maximale de 3,5 kilomètres.

Cette rencontre, qui a eu lieu pendant le week-end de Pâques, intervient trois ans et demi après le lancement de la sonde et 17 mois après son premier survol de l’astéroïde Dinkinesh et de sa mini-lune, Selam. Fait remarquable, Selam s’est lui aussi révélé être une binaire de contact.

Pour les scientifiques, ces deux survols dans la ceinture principale d’astéroïdes — située entre les orbites de Mars et de Jupiter — ne sont qu’un prélude à l’objectif principal de la mission Lucy : l’étude détaillée des astéroïdes troyens de Jupiter. Ces corps célestes sont piégés de manière stable dans des points de résonance de l’orbite de Jupiter, en raison de la forte influence gravitationnelle de la planète géante. Aucune sonde n’a encore jamais approché un astéroïde troyen.

Tom Statler, scientifique du programme Lucy à la NASA, souligne que la qualité des premières images témoigne des « capacités impressionnantes » des instruments embarqués. « Le potentiel de Lucy à révéler de nouveaux chapitres de l’histoire de notre système solaire, lorsqu’elle atteindra les astéroïdes troyens, est immense », a-t-il affirmé.

Au cours des prochaines semaines, les scientifiques vont récupérer, traiter et analyser les données issues des différents instruments de la sonde : une caméra monochrome, une caméra couleur, un spectromètre infrarouge et un spectromètre thermique. D’ici là, Lucy poursuivra sa traversée de la ceinture d’astéroïdes, où elle passera la majeure partie de l’année.