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Fin de saison en WNBA : les Wings surprennent, les Lynx se préparent pour les playoffs

La saison régulière 2025 de la WNBA s’est achevée ce jeudi avec des fortunes diverses pour les équipes. Tandis que les Dallas Wings ont conclu une année difficile par une victoire de prestige, les Minnesota Lynx ont validé leur statut de prétendante au titre en choisissant leur adversaire pour le premier tour des playoffs.

Une victoire pour l’honneur à Dallas

À Arlington, au Texas, les Dallas Wings (10-34) ont terminé leur saison décevante sur une note positive en s’imposant largement 97-76 face au Phoenix Mercury (27-17), une équipe pourtant qualifiée pour les playoffs. Cette victoire permet aux Wings de sauver l’honneur après une saison marquée par une série de 11 défaites en 12 matchs pour commencer, et de 10 défaites sur les 11 dernières rencontres.

Portées par une Paige Bueckers en état de grâce, les Wings ont pris le contrôle du match dès la fin du premier quart-temps. La jeune star a mené son équipe avec 24 points, 8 rebonds et 7 passes décisives. Bien secondée par Aziaha James, sortie du banc pour inscrire 18 points et capter 8 rebonds, l’équipe a surclassé Phoenix 57-32 dans les deuxième et troisième quart-temps. Côté Mercury, l’ancienne joueuse des Wings, Satou Sabally, a été la meilleure marqueuse avec 14 points. Malgré cette victoire, Dallas conserve les meilleures chances d’obtenir le premier choix de la draft pour la deuxième année consécutive.

Après le match, Bueckers s’est adressée à la foule avec un message d’espoir : « Les résultats vont arriver, je vous le promets. Continuez de nous soutenir. »

Paige Bueckers, une rookie déjà historique

La performance de Paige Bueckers vient couronner une saison de rookie exceptionnelle qui devrait, sauf énorme surprise, lui valoir le titre de « Rookie de l’Année ». Avec les 24 points inscrits jeudi, elle a porté son total à 692 points, devenant ainsi la troisième meilleure marqueuse de l’histoire de la WNBA pour une première saison, dépassant A’ja Wilson.

Cinquième meilleure marqueuse de la ligue (19,1 points par match) et neuvième meilleure passeuse (5,3 passes), elle a survolé la concurrence. Ses principales rivales, Sonia Citron et Kiki Iriafen des Washington Mystics, bien que talentueuses, se sont probablement neutralisées dans la course à ce trophée. Bueckers a également marqué les esprits avec des performances mémorables, dont un match à 44 points contre les Los Angeles Sparks le 20 août, établissant un nouveau record pour une rookie.

L’avenir incertain du coaching

Malgré deux saisons consécutives avec un bilan très faible, l’entraîneur Chris Koclanes devrait conserver son poste. Arrivé en même temps que le nouveau manager général Curt Miller et la superstar en devenir Paige Bueckers, 2025 est considérée comme la première véritable année d’un nouveau cycle de reconstruction. Miller a personnellement choisi Koclanes, et il semble peu probable qu’il s’en sépare après une seule saison, malgré les longues séries de défaites et des choix tactiques parfois discutés. La patience semble être le maître-mot à Dallas.

Les Lynx choisissent leur destin en playoffs

Pendant ce temps, à Minneapolis, les Minnesota Lynx ont dominé les Golden State Valkyries 72-53 dans un match dont l’enjeu était crucial. Une victoire assurait aux Lynx d’affronter cette même équipe de Golden State, une franchise d’expansion qu’ils ont battue quatre fois en quatre confrontations cette saison. Une défaite les aurait opposés à Seattle, une équipe qui les a vaincus à deux reprises.

Les Lynx ont donc choisi leur adversaire et aborderont le premier tour des playoffs avec un avantage psychologique certain.

Napheesa Collier dans l’histoire, en route vers le titre de MVP ?

La star des Lynx, Napheesa Collier, a profité de ce dernier match pour entrer dans un cercle très fermé. En réussissant 3 de ses 4 tirs à trois points, elle est devenue la deuxième joueuse de l’histoire de la WNBA, après Elena Delle Donne en 2019, à atteindre le fameux seuil du « 90-50-40 » : 90 % de réussite aux lancers francs, 50 % aux tirs et 40 % à trois points sur une saison.

Sa coach, Cheryl Reeve, n’a pas manqué de souligner cet exploit pour plaider sa cause dans la course au titre de MVP (Most Valuable Player) : « C’était un objectif ambitieux que nous avions fixé avec elle. Les chiffres ne mentent pas. Les votants devraient en tenir compte… Napheesa Collier a été la meilleure joueuse de la WNBA cette saison et mérite d’être MVP. »

Actualités

Xiaomi : une menace grandissante pour Tesla sur le marché de la voiture électrique

Le géant de la tech Xiaomi, connu pour ses smartphones, a fait une entrée spectaculaire sur le marché automobile il y a à peine un an. Son premier véhicule, la berline SU7, est déjà un succès commercial retentissant, défiant les pronostics et prouvant que le passage de l’électronique à l’automobile peut être une réussite fulgurante.

Une technologie de batterie promettant de pulvériser les records

Alors que le succès de la SU7 se confirme, Xiaomi prépare déjà la suite et ne cache pas ses ambitions de dominer le secteur grâce à une innovation technologique majeure. Les informations qui nous parviennent du site chinois 36kr indiquent que la future « Xiaomi Car » pourrait être proposée en deux versions, se distinguant principalement par leur batterie.

La première serait équipée d’une batterie LFP (Lithium Fer Phosphate) « Blade » du constructeur BYD, une technologie reconnue pour sa fiabilité et sa sécurité. Cependant, c’est la seconde version qui suscite le plus d’intérêt. Elle embarquerait une batterie Qilin, conçue par le géant CATL. Cette dernière repose sur une technologie NMC innovante qui intègre les cellules directement dans le châssis du véhicule. Cette approche permet une densité énergétique exceptionnelle, promettant une autonomie d’environ 1000 kilomètres en une seule charge. De plus, elle offrirait une recharge ultra-rapide, passant de 10 % à 80 % en seulement 10 minutes.

À titre de comparaison, la Tesla Model S Grande Autonomie affiche 652 km, tandis que la Model 3 Performance atteint 530 km. Bien que Xiaomi ne soit pas le premier à atteindre ce cap symbolique des 1000 km – la Nio ET5 l’a déjà fait –, cette proposition technologique positionne clairement la marque comme un concurrent très sérieux.

Des chiffres de vente qui confirment l’ambition

Le succès de Xiaomi n’est pas qu’une promesse technologique ; il se traduit déjà dans les chiffres. En août, la startup a fait son entrée pour la première fois dans le top 10 du marché chinois des véhicules à énergie nouvelle (NEV), une catégorie qui inclut les véhicules 100 % électriques et les hybrides rechargeables. Avec un total de 36 396 unités livrées sur le mois, Xiaomi démontre une capacité de production impressionnante.

La berline SU7, malgré une légère baisse par rapport à juillet, s’est écoulée à près de 20 000 exemplaires en août. Ce tassement s’explique par le lancement du nouveau crossover YU7, qui a immédiatement trouvé son public avec 16 548 livraisons, après un démarrage à un peu plus de 6 000 unités en juillet.

Le géant américain Tesla dans le viseur

Cette montée en puissance place Xiaomi en confrontation directe avec le leader du marché, Tesla. Le même mois, la firme américaine a vendu 57 152 voitures en Chine. Si l’écart reste significatif, la trajectoire de Xiaomi est fulgurante. Pendant que les ventes de Tesla connaissent un ralentissement à l’échelle mondiale, y compris en Chine, Xiaomi gagne rapidement des parts de marché. Le nouveau crossover YU7, en particulier, s’annonce comme un concurrent redoutable pour le best-seller de Tesla, le Model Y.

Les clés d’une réussite qui déjoue les pronostics

La réussite de Xiaomi est d’autant plus remarquable qu’elle contredit le célèbre mantra d’Elon Musk : « les prototypes sont faciles, la production est difficile ». Là où de nombreuses startups, y compris des géants comme Apple ou Dyson, ont échoué et où des entreprises comme Rivian ont brûlé des milliards sans atteindre une rentabilité claire, Xiaomi a réussi du premier coup.

Plusieurs facteurs expliquent ce succès. L’expérience de Xiaomi dans la production de masse de produits électroniques complexes est un atout, mais la véritable différence réside probablement dans son ancrage dans l’écosystème industriel chinois. La marque a non seulement vendu un nombre record de son premier modèle, mais vise déjà à atteindre un flux de trésorerie positif d’ici la fin de l’année, une performance que peu d’acteurs de l’industrie automobile peuvent revendiquer aussi tôt dans leur histoire.